On trouve le sens de la solidarité et de l’hospitalité, destinés à mettre l’individu à l’abri de la famine, de l’impossibilité de faire face aux attentes sociales et surtout ne jamais dévoiler ses faiblesses. On cherche ainsi à garantir la sécurité matérielle et la sécurité psychologique. Pour atteindre cet objectif, les sociétés africaines traditionnelles se servent de trois leviers que sont la parenté « Ce sont les habits d’un individu », la solidarité « On ne laisse pas un homme tout seul », et le bon voisinage. Toute la question est de savoir si de telles bonnes pratiques culturelles pourront résister face aux profondes mutations sociales intervenues au sein de la société mauritanienne.
Les cafés philosophiques sont animés par Abdoulaye Sow, enseignant chercheur en sciences sociales à l’Université de Nouakchott.